À l’heure où la société se fragmente et où les discours de haine se banalisent, les associations incarnent de véritables figures de cohésion, elles font preuve d’une grande résilience en tissant des réseaux de solidarité et en se positionnant pour apaiser les tensions. Le 11 octobre, le tissu associatif se mobilise pour défendre bien plus qu’un pan de l’économie sociale et solidaire mais un pilier qui contribue à garantir l’équilibre de notre société.
En résumé, pourquoi se mobilise-t-on le 11 octobre ? – Car toutes les autres formes d’interpellation n’ont pas abouti : depuis plusieurs années, les interpellations et les propositions du secteur associatif restent sans réponse. La mobilisation constitue une nouvelle manière d’apostropher les pouvoirs publics. – Car le modèle économique est fragilisé, un constat confirmé par des chiffres récents : les événements structures et conjoncturels ont fragilisé les finances du secteur associatif. Il est urgent de trouver des solutions afin de préserver la capacité d’action des associations. – Car les associations constituent un pilier essentiel de notre société : notre société est déjà marquée par la crise sociale, démocratique, budgétaire et une fragmentation inédite. Dans ce contexte, laisser la situation financière des associations continuer à se dégrader alors qu’elles jouent un rôle pivot dans nos territoires, c’est aggraver ces nombreuses crises.
Que demande-t-on ? – Pas un euro de moins pour le monde associatif : les associations ne sont pas une variable d’ajustement et les coupes budgétaires doivent cesser. – Un sursaut politique en faveur du monde associatif : des actes de confiance et de reconnaissance de la part des pouvoirs publics. – Des propositions concrètes à la portée des associations.
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En définitive : À l’heure où la crise démocratique et le manque de participation citoyenne s’enlisent, peut-on fragiliser un secteur où 20 millions de Français s’engagent ? Alors que l’INSEE a récemment annoncé des chiffres records sur la pauvreté, peut-on réduire la capacité d’agir des associations de solidarités, luttant contre la précarité et les exclusions ? À l’heure où le dérèglement climatique est remis en cause et où les objectif de transition écologique ne sont pas atteints, peut-on faire des économies sur des structures luttant contre le changement climatique et éduquant les citoyens aux enjeux environnementaux ? Quelques mois après le procès Pelicot et la constitutionnalisation du droit à l’avortement, peut-on se satisfaire de la fermeture des centres d’accueil et de la fragilisation globale des structures garantissant les droits des femmes ? Alors que les guerres se multiplient, dans le non-respect du droit humanitaire et des droits humains, peut-on réduire les baisses de l’AFD et les aides aux associations de solidarité internationale ? À l’heure où les dérives se multiplient dans les secteurs de la petite enfance et du grand âge à but lucratif, peut-on s’indigner sans soutenir les modèles non-lucratifs ? Alors que la société se fragmente et que la haine se diffuse, peut-on couper les financements des associations culturelles et des autres lieux de rencontres, de socialisation, de vivre ensemble entre les habitants ? Afin que l’inclusion des personnes en situation de handicap reste toujours un défi à relever, peut-on fragiliser les associations qui les accompagnent, luttent contre les préjugés et garantissent leur autonomie et leur participation à la société ? Quelques mois après l’organisation des Jeux Olympiques où la participation associative et l’engagement citoyen ont favorisé sa réussite, peut-on affaiblir les associations sportives qui permettent à chacun de pratiquer, partout sur le territoire, des activités indispensables au bien-être et à la cohésion sociale ? Alors que la précarité s’aggrave et que les inégalités d’accès aux loisirs, aux vacances s’accentuent, peut-on réduire le soutien aux associations organisatrices de loisirs au service de l’intérêt général et qui rendent possible le départ de milliers d’enfants ?
La réponse est non ! Alors partout, les associations se mobilisent le 11 octobre pour défendre les valeurs du monde associatif et demander d’une même voix : Pas un euro de moins pour le secteur associatif !
Vous avez peut-être participé à la première enquête en début d’année. Afin de faire le point plusieurs mois après et d’être en capacité de rendre compte objectivement de l’état de santé financière des associations, le Mouvement Associatif BFC vous invite à prendre quelques minutes de votre temps pour répondre à un nouveau sondage (que vous ayez complété le premier ou non).
Les équipes bénévole et salariée avaient donné rendez-vous aux associations adhérentes du réseau des Foyers Ruraux 71 pour l’Assemblée Générale 2023 le samedi 25 mai à Crêches-sur-Saône.
L’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et se projeter sur 2024 – 2025 dans la bonne humeur !
De grands mercis à : – toutes et tous les président·es de Foyers ou d’Associations d’être venu·es, – toutes et tous les autres bénévoles d’avoir répondu présent·es, – Nathalie Monteiro du CEC de la CNFR d’avoir fait le déplacement, – Christian Plasson d’avoir représenté la MSA, – Laurence Magnin du cabinet Auditis, – Franck Chevallay (Cie Sol en Scène) de nous avoir enchanté·es avec “Banque Centrale”, – Victor Payen d’avoir assuré la technique du spectacle, – La Cave à Pâtisseries d’avoir régalé nos papilles, – et bien entendu, le Foyer Rural de Crêches-sur-Saône de nous avoir si bien accueilli·es.
Vous en avez peut-être entendu parler, le Ministère de la Culture lance une concertation nationale sur la vie culturelle en milieu rural, intitulé “Le Printemps de la Ruralité”.
La CNFR a rencontré la Ministre pour parler culture et ruralité le 19 février dernier, une première étape des plus importantes ! Nous vous tiendrons informé.e au fur et à mesure de l’avancée des travaux.
En attendant, vous pouvez retrouver plusieurs informations en lien avec le Printemps de la Ruralité : – Inscription aux newsletters du Ministère de la Culture > ici <. – Plaidoyer de la CNFR sur la culture > ici <. – Note sur la représentation des jeunes aux Foyers Ruraux > ici <.
Faisons vivre et exister la culture au sein de nos territoires ruraux !
La Fédération Départementale des Foyers Ruraux de Saône-et-Loire a donné rendez-vous le 2 décembre dernier à toutes les associations du département pour mettre en lumière et célébrer celles et ceux trop souvent dans l’ombre mais qui sont indispensables à la vie associative : les bénévoles.
C’est à Saint-Point que les participant.e.s se sont donné rendez-vous ce samedi, accueilli.e.s par l’équipe de La Pimenterie, afin de parler du monde associatif et du bénévolat. Cette journée, à quelques jours de la Journée Internationale du Bénévolat et du Volontariat, avait pour objectif de valoriser cet investissement nécessaire au dynamisme et à la vitalité des structures associatives, tout en exposant les difficultés rencontrées et les façons possibles de les surmonter.
Ce temps fort s’est ouvert sur un café papote où les notions de réappropriation du territoire, de l’espace public et de l’engagement ont été abordées à travers les présentations d’associations, adhérentes ou non à la Fédération, dont certains projets portant sur cette thématique ont été soutenus par celle-ci en 2023. Ça a été ensuite au tour de La Chahutte, association basée à Cluny, d’investir la scène. En amont de cette journée, l’équipe avait récolté des témoignages auprès des bénévoles du réseau des Foyers Ruraux, qui ont ensuite servi à l’écriture des saynètes : comment accueillir un nouvel habitant qui a envie de s’investir, comment soulager une bénévole débordée mais qui a du mal à déléguer, comment intégrer de nouvelles façons de faire sans que les plus anciens.ennes n’aient l’impression d’être lésé.e.s… Le public a ainsi fait la rencontre de Jocelyne, Pierre et Amelle des Fayots Rarots et a été invité à réagir en proposant une réécriture du tableau, en ajoutant ou en supprimant un personnage, en suggérant des solutions, sans jugement, tout en étant accompagné par le “joker” dont le rôle est d’animer et de faire le lien entre lui et le groupe de comédiens.iennes. Cette technique théâtrale, qui porte le nom de théâtre-forum, a convaincu les participant.e.s par sa forme ludique et chacun.e a pu repartir avec des pistes ou des outils pour son association.
La journée s’est conclue par un ravissement des sens puisque les oreilles ont été gâtées par la musique entraînante du duo Tadem, composé d’Estelle Bernigal et d’Eddy Chevallier et les papilles comblées par un apéritif dînatoire. Hervé Reynaud (Conseiller Départemental du canton de Mâcon-2 et délégué à la culture et au patrimoine), Sophie Clément (Vice-Présidente du Conseil Départemental en charge de la vie associative et Conseillère Départementale du Canton de Blanzy) et Anaïs Guillaumeau (service Asso 71) sont par ailleurs venu.e.s pour soutenir cette initiative et les bénévoles qui s’investissent au quotidien. Une belle journée qui a ouvert de nouvelles façons d’aborder la vie associative mais qui a surtout donné envie aux participant.e.s de continuer à travailler ensemble pour faire de cette dernière un environnement toujours plus épanouissant et bienveillant.
De grands mercis à / aux : – La cinquantaine de personnes d’être venues, pour leur participation, leur enthousiasme et leur bonne humeur. – La Pimenterie pour leur incroyable accueil dans leur belle salle. – La Chahutte, pour la qualité des saynètes. – Celles et ceux qui ont présenté leurs projets pendant le café papote et aux autres d’avoir pris part aux groupes de travail. – Nos partenaires pour leur soutien. – Au duo Tandem pour leur musique festive et joyeuse. – Le Pain sur la Table et la Cave à Pâtisserie pour ce repas qui a régalé tout le monde.
Samedi 18 mars, la FDFR 71 a eu le plaisir d’accueillir l’une des Assemblées des Territoires de la CNFR, en préparation du Congr’Est qui aura lieu du 18 au 21 mai à St-Dié-des-Vosges.
Un grand merci à tous.tes les participant.e.s, à la fois du réseau de la Fédération de Saône-et-Loire, mais aussi à toutes celles et tous ceux qui ont fait de la route (parfois longue !) pour être parmi nous !
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